BASTIA

Sur une hauteur commandant l'entrée du petit port de Marina di Cardo, le gouverneur génois de l'île, fit bâtir une forteresse qui devint sa résidence, puis celle de ses successeurs. Avec le temps, la Bastiglia (Bastia) s'est développée, est devenue prospère et plus importante que Cardo.

La bastiglia, (d'où Bastia) la citadelle de l'origine est devenue la ville close. "La place forte protégeait les arrières de Bastia, et surtout le goulet d'étranglement qui conduit cette riche zone agricole à la mer. Ce sont ici la mer et la montagne qui décident de l'implantation des lieux habités".

Le Vieux-Port de Bastia, situé dans une anse étroite, offre une bonne protection naturelle aux bateaux. "Il a été au cœur du développement de la ville. Il héberge toujours de nombreux navires de plaisance et de pêche mais il n'est plus aussi économiquement indispensable à la ville que d'autres ports plus modernes, bien que son attrait touristique et esthétique en fasse un emblème presque officiel de la ville de Bastia. C'est le deuxième port français derrière Calais. "

Dès la fin du 18ème siècle, la ville prospéra et sa population s'accrut sensiblement. De nombreuses confréries religieuses virent le jour et une vie culturelle et religieuse très intense se développa. D'où de nombreuses églises construites : L'église St Jean Baptiste, la cathédrale, des oratoires de Confréries religieuses, riches en général et tournées vers les "bonnes œuvres".

Ainsi de la Confrérie de la Sainte Croix, s'occupant d'enfants abandonnés, ou celle de l'Immaculée Conception, dévouée à la Vierge. Pour l'un, le seuil en mosaïque de galets (1660) n'annonce pas l'intérieur tendu de velours de Gènes de soies rouges, et franchement baroque, voire rococo.
Pour l'autre, précédé d'un porche en marbre blanc de Carrare de 1704, il porte ostensiblement la marque de l'époque même si l'entrée des touristes est on ne peut plus discrète.

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